Questions fréquentes

En cas d’urgence, un urologue de garde est toujours disponible 24h/24 et 7jours/7

NOUS CONTACTER EN JOURNÉE

Au cabinet d’urologie de l’Anjou, secrétariat ouvert de 9 h à 18h30, 2 ème étage du bâtiment de consultation, Pôle Tassigny

Téléphone : 02 41 25 31 11

 

NUITS, WEEK-END ET JOURS FÉRIÉS

Service des Urgences de la Clinique de l’Anjou ouvert 24 h/24

Téléphone : 02 41 44 70 70

 

Que faire en cas d'urgence ? Situations nécessitant une prise en charge en urgence. Cliquez ici

  • Apport hydrique : 2 litres par jour, répartis régulièrement sur la journée et la nuit + 1 verres de jus d'orange le matin
  • Calcium : 800 à 1000 mg par jour
  • Protéines : pas plus de 150 gr par jour de viande ou de poisson
  • Sel : éviter d’ajouter du sel à table
  • Oxalate : Eviter les aliments riches en oxalate comme le chocolat, les cacahuètes…
  • Acide urique : Eviter la charcuterie, les abats, les pâtisseries et les sodas
  • Avoir une activité physique régulière
  • Avoir une alimentation variée et équilibrée, consommez des fibres (fruits et légumes)

Ces règles diététiques réduisent également le risque d'hypertension artérielle, de diabète et d'obésité

La biopsie de prostate, réalisée sous neurolept-analgésie pour le confort du patient, consiste à prélever du tissu prostatique à l’aide d’une aiguille à biopsie. Ce geste est réalisé sous contrôle échographique par voie endo-rectale. Les biopsies sont ensuite analysées au laboratoire d’anatomopathologie.

Ce geste est totalement indolore grâce à une sédation administrée par un anesthésiste. Pendant quelques jours, la présence de sang dans les urines, dans le sperme ou dans les selles est normale. Le risque est surtout de faire une infection urinaire fébrile ou prostatite (2% des cas) qu’il faut traiter rapidement avec des antibiotiques.

L’hématurie correspond à la présence de sang dans les urines. On parle d’hématurie microscopique lorsque la présence de sang n’est pas visible à l’œil nu et d’hématurie macroscopique lorsque les urines sont rouges. L’hématurie notamment macroscopique peut être due à de  nombreuses causes et impose un bilan systématique. Un uroscanner et une fibroscopie vésicale permettent de rechercher une anomalie rénale, urétérale ou vésicale (calcul, polype de vessie, tumeur du rein rénale…). En cas d’hématurie microscopique, beaucoup plus fréquente et souvent inexpliquée, une simple échographie est la plupart du temps suffisante.

Cet examen est réalisé sous anesthésie locale. Une caméra souple est introduite dans le canal urétral permettant d’explorer l’urètre puis la vessie. Rapide, cet examen est très peu douloureux et permet d’explorer le bas appareil urinaire avec beaucoup plus de précision qu’une simple échographie ou un scanner. La fibroscopie est réalisée à la clinique (et non au cabinet) et ne nécessite pas d'hospitalisation.

sonde jj 2La sonde JJ est fréquemment utilisée en urologie et notamment pour la prise en charge des calculs urinaires. Elle ressemble à un long spaghetti qui est positionné dans l’uretère entre le rein et la vessie. Les extrémités de la JJ forment des boucles évitant ainsi à la sonde de bouger une fois positionnée.

La sonde JJ est montée sous endoscopie par les voies naturelles, la plupart du temps pour traiter une obstruction de l’uretère (calcul, tumeur...) et soulager le rein.

La sonde JJ permet d’éviter une obstruction de l’uretère notamment par des calculs. Elle entraine aussi une dilatation de l’uretère pour faciliter une chirurgie ultérieure. Elle facilite aussi l ‘élimination des fragments de calculs après une lithotritie ou une urétéroscopie.

SYMPTOMES LIES A UNE SONDE JJ

La sonde JJ peut être très bien tolérée mais dans la plupart des cas les patients porteurs d’une sonde JJ ressentent les symptômes suivants :

  • douleur lombaire en urinant (l’urine remonte par la sonde au moment de la miction). Il faut essayer d’uriner sans pousser et sans se contraster.
  • brûlures mictionnelles, douleur vésicale, mictions fréquentes, besoins urgents, sang dans les urines. Ces symptômes sont dus à une inflammation de la vessie par la sonde JJ qui frotte sur le col de la vessie

CONSEILS POUR LIMITER CES SYMPTÔMES

En cas de saignement, il faut boire abondamment, évitez de faire des efforts et de trop se déplacer

Les médicaments antalgiques, anti-inflammatoires ou encore les anticholinergiques peuvent limiter ces symptômes.

En cas de fièvre, une analyse d’urine est réalisée pour rechercher une infection urinaire à traiter par antibiotiques.

RETRAIT DE LA SONDE JJ

La sonde JJ est retirée à l’aide d’un fibroscope sous anesthésie locale. Ce geste prend une à deux minutes et ne nécessite aucune hospitalisation.

 

Les instillations intra-vésicales de BCG ou d'Ametycine sont réalisées en complément de la résection endoscopique de polype de vessie. Ces traitements permettent de limiter le risque de récidive et de progression de cette maladie urothéliale.

Pour l’amétycine, les instillations sont réalisées à la clinique alors que le BCG sera administré au cabinet. Un ECBU est réalisé avant chaque instillation pour éliminer une éventuelle infection urinaire qui nécessite un traitement préalable par antibiotiques.

L’instillation est un geste simple et indolore. Une sonde urinaire de petit calibre est introduite jusqu’à la vessie où le produit est injecté. Il faut ensuite essayer de ne pas uriner pendant 2 heures idéalement.

Pour les instillations d'amétycine, il est recommandé de boire de l’eau de Vichy la veille de l'instillation pour alcaliniser les urines et permettre une meilleure efficacité du produit. L’amétycine est administrée selon un schéma de 8 instillations vésicales réalisées à une semaine d’intervalle et ne nécessite aucune hospitalisation.

Pour les instillations de BCG, le procédé est identique mais le shéma est différent. 6 instillations sont réalisées à une semaine d’intervalle. Un contrôle fibroscopique est ensuite réalisé pour s’assurer de l’absence de récidive de polypes dans la vessie. En cas de contrôle satisfaisant, 3 instillations supplémentaires sont alors réalisées.

Les instillations peuvent entrainer des effets secondaires identiques à ceux d’une infection urinaire (pollakiurie, brulures urinaires, fièvre) pendant une durée de 24 à 48h. En cas de fièvre pendant plus de 48 heures, il est recommandé de suspendre les instillations.

Le PSA (Prostate Specific Antigen) est un marqueur prostatique utilisé pour dépister les cancers de la prostate. Ce marqueur est spécifique de la prostate mais n’est pas spécifique du cancer de la prostate. En effet, il peut s’élever pour d’autres raisons telles qu’une infection urinaire ou une inflammation prostatique.

Le PSA reste néanmoins utilisé pour le dépistage du cancer de la prostate. Il doit être interprété en fonction de sa cinétique, de l’examen clinique, de l’âge du patient afin de poser l’indication d’une éventuelle biopsie de prostate, seul examen permettant d’affirmer la présence de cellules cancéreuses dans la glande prostatique. La cinétique du PSA est un paramètre important alors qu’un seul dosage de PSA n’a que peu de valeur.

L’examen clinique reste fondamental car un PSA normal < 4 ng/ml peut tout à fait s’intégrer dans un tableau clinique de cancer de prostate avec un toucher rectal suspect. Inversement, un PSA > 4 ng/ml n’est pas synonyme de cancer. L’expertise de l’urologue est bien évidemment fondamental pour apprécier le risque de cancer et l’indication de biopsie prostatique.