Centre d'Urologie
Clinique de l'Anjou
La chirurgie robotique est une évolution moderne de la chirurgie coelioscopique. Le chirurgien utilise une console opératoire lui permettant de manipuler des bras robotisés et de gérer leurs mouvements sur le corps du patient afin d’opérer grâce à des instruments robotisés spécifiques.
Le Dispositif da Vinci Si permet de réaliser des interventions plus complexes tout en en utilisant une voie d’abord très peu invasives (petites incisions) avec une précision extrême sous contrôle visuel en 3 dimension.
Pour le patient, les avantages sont :
Différentes disciplines utilisent cette technologie de pointe comme l’urologie pour la chirurgie du cancer de la prostate avec préservation des nerfs de l’érection, la néphrectomie partielle pour l’ablation des tumeurs du rein, ou encore la chirurgie des tumeurs de vessie.
Il est important de préciser que toutes les interventions chirurgicales et tous les patients ne nécessitent pas une intervention robot assistée, d’autant que cette chirurgie moderne est onéreuse. Le robot est un outil chirurgical performant pour réaliser certaines interventions sur certains patients. Tous les patients ne répondent pas forcément aux critères d’une chirurgie robotisée. C’est au chirurgien d’évaluer la meilleure voie d’abord pour le patient selon chaque cas spécifique.
Cette technique a pour objectif de fragmenter les calculs urinaires du rein ou de l’uretère par des ondes de choc focalisées sur le calcul et délivrées à travers la peau. Les ondes de choc entrainent entrainent une fissuration du calcul en fragments qui secondairement s’élimineront par les voies naturelle.
Cette intervention ne nécessite pas d’anesthésie générale mais seulement un produit antalgique et sédatif. Ce traitement s’effectue en ambulatoire. Un contrôle radiologique à 1 mois est indispensable pour s’assurer de la fragmentation du calcul et de l’élimination des micro-fragments.
Si lithotritie extra corporelle ne parvient pas à fragmenter un calcul du fait de sa résistance, l’urétérorénoscopie souple permet sous anesthésie générale de fragmenter les calculs urinaires par laser et par voie endoscopique sans aucune incision chirurgicale. Cette technique évite des interventions autrefois réalisées à ciel ouvert. Le laser permet de fragmenter les calculs en micro-fragments sous contrôle visuel et de récupérer les plus volumineux grâce à une sonde panier.
Cette technique permet également de vaporiser des tumeurs des cavités rénales et de réaliser des prélèvements pour une analyse anatomopathologique à visée diagnostique.
Les tumeurs de vessie, appelées aussi polype de vessie, se présentent sous la forme de lésions papillaires bourgeonnantes localisées dans la vessie et pouvant être détectés facilement par fibroscopie à l’aide d’une caméra souple endoscopique introduite sans douleur par l’urètre. Ces polypes, parfois asymptomatiques, sont souvent découverts suite à des impériosités mictionnelles ou suite à la présence de sang dans les urines (hématurie macroscopique).
Certains polypes ne prennent pas la forme d’une lésion papillaire et sont difficilement visibles en fibroscopie. Ils sont parfois très discrets, tapis au sein même de la muqueuse de la vessie. Pour mieux les visualiser et pour permettre de mieux les retirer, il est possible d’utiliser un produit fluorescent qui sera absorbé par les cellules anormales de la vessie. Cela nécessite d’instiller préalablement un produit spécifique dans la vessie (environ une heure avant l’intervention). Cette instillation, réalisée dans le service par les infirmières, n’est pas douloureuse.
Grace à une meilleure détection endoscopique de ces lésions planes, le chirurgien peut ainsi retirer de manière plus complète les tumeurs malignes de la vessie et ainsi limiter le risque de récidive.
L’adénome de la prostate est une augmentation en taille de la zone centrale de la prostate au milieu de laquelle passent les urines au sortir de la vessie avant d’entrer dans l’urètre qui constitue le canal d’évacuation. Cela provoque un frein à l’écoulement des urines générant une gène qui peut nécessiter, en cas d’échec du traitement médical, une résection de la prostate afin d’élargir le canal. Il ne faut pas confondre cette intervention d’élargissement avec l’ablation totale de la prostate en cas de cancer, il s’agit là d’une pathologie bénigne.
Il existe à présent des modes de résection permettant de limiter les risques de saignement et les effets secondaires de ce traitement. La résection bipolaire en est une. Elle permet de réaliser un traitement plus complet de l’adénome avec une coagulation de meilleure qualité tout en limitant les impériosités qui peuvent être engendrées par d’autres systèmes de résection comme le laser. Il s’agit d’une technique éprouvée qui donne de très bons résultats. Elle permet en outre une analyse des copeaux de résection, c’est à dire du tissu retiré, pour analyse au microscope et détection d’éventuelles anomalies.
Il s’agit d’une nouvelle alternative efficace à la résection endoscopique de la prostate. Dans la résection de la prostate classique, la prostate est réséquée en réalisant des copeaux par électro-coagulation, avec un risque plus important de saignement. La Vaporisation Laser offre les mêmes résultats fonctionnels que la résection classique mais avec un risque de saignement nettement diminué.