Le plus souvent un calcul localisé dans le rein n’entraine pas de douleur. Il peut devenir symptomatique car il est mobile et peut donc bloquer le rein entrainant des crises douloureuses par intermittence.

A long terme, un calcul peut aussi grossir et détruire le rein. Il peut également être responsable d’une infection rénale appelée pyélonéphrite.

Comment traiter un calcul du rein ?

1. La lithotritie extra-corporelle ou LEC

technologie2Ce traitement consiste à fragmenter les calculs grâce à des ondes de chocs focalisés. Pour cela, le calcul est repéré sous contrôle radioscopique et une machine placée dans le dos du patient délivre les ondes de choc.

Cette technique a l’avantage d’être non invasive mais aboutira à une fragmentation du calcul dans environ 70% des cas. Une crise de colique néphrétique est possible après une séance de lithotritie en raison du risque de migration lithiasique dans l’uretère.

 

 

2. L’urétéroscopie souple laser

ureteroscopieIl existe une autre solution plus invasive mais plus efficace qui consiste à aller fragmenter les calculs par les voies naturelles sous anesthésie générale, il s’agit de l’urétéroscopie souple. En utilisant une caméra souple, il est possible aujourd’hui de fragmenter au laser un calcul quelque soit sa localisation, sauf cas particulier. Les plus volumineux calculs peuvent nécessiter plusieurs séances.

 

 

3. La néphrolithotomie per cutanée

nephrolithotomieCette technique est moins souvent réalisée mais permet de fragmenter des calculs très volumineux en ponctionnant directement le rein à travers la peau. Cette méthode est plus invasive avec des complications hémorragiques plus fréquentes mais elle a l’avantage de pouvoir traiter un volumineux calcul en une seule séance.